Ils font littéralement partie du paysage à Saint-Nazaire : les grands paquebots en cours de construction. Depuis le train et la route, du haut du toit de la base sous-marine ou du pont sur l’embouchure de la Loire, et même depuis Saint-Brevin sur la rive sud du fleuve, il y a toujours au moins un paquebot à voir.

Normal : les commandes affluent aux Chantiers de l’Atlantique, et grâce aux installations gigantesques du chantier naval, deux voire trois paquebots sont en cours de réalisation en même temps. Ce qui rend bien sûr la visite des Chantiers particulièrement intéressante… mais ce qui permet aussi de se trouver face aux paquebots « un peu partout » dans le paysage nazairien.
Quand ils passent plusieurs semaines dans le bassin de Penhoët pour les travaux de finition, les photographes sont comblés.


La forme Joubert est un lieu de passage obligatoire pour la plupart des paquebots (ici le Celebrity Edge en forme Joubert et plus loin un paquebot MSC dans le chantier naval).

Depuis le Sud-Loire, le Serpent d’océan s’érige en gardien du chantier sur l’autre rive.
Un matin d’hiver, les teintes rose et mauve du lever du soleil (aucun filtre sur la photo !) vont très bien au paquebot…
Spectacle très prisé : les manœuvres de transfert d’un bassin à un autre, ou les préparatifs de sortie, de jour comme de nuit.
Le premier « grand bain » : le départ pour les essais en mer. Avec un peu de chance, on peut assister également au retour, mais trop souvent celui-ci est programmé très tôt le matin (questions de marée, bien sûr).


Et puis le jour du vrai départ arrive, le paquebot a été remis à son armateur et quitte son berceau. Ce sont des moments dont je ne me lasserai jamais, à chaque fois je suis fière et émue. Un grand navire ne sera jamais un objet anodin…

Voir aussi mon album photo sur Facebook, Des paquebots dans l’estuaire.
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