Quelle drôle d’idée : se promener autour d’un petit lac quand la mer est à quelques centaines de mètres… ? Eh bien, pas du tout ! Les étangs nazairiens, juste en bordure de la ville, sont parfaits pour une promenade au calme. Ou pour courir, ou pour s’entraîner à l’aviron, ou pour guetter oies, canards, mouettes et quelques grèbes huppées… C’est parti pour un petit tour dans la campagne nazairienne.
Le plus photogénique ? Sans aucun doute le Bois-Joalland, avec la fine silhouette du clocher de L’Immaculée, ancien village devenu quartier (bien vert) de Saint-Nazaire.
Pas besoin de courir chercher le meilleur endroit en bord de mer, les couchers de soleil sur le lac peuvent être somptueux.

Le plus sportif ? Le bassin de Guindreff avec ses installations de fitness d’un rouge rutilant. Mais le Bois-Joalland n’a pas dit son dernier mot : une base nautique permet la pratique et l’apprentissage de la voile et de l’aviron.
Le plus petit ? Sans doute le bassin des Québrais. On en fait le tour très facilement, et il est très joli au printemps. Si vous entendez des coups de feu, pas de panique : cela vient du stand de tir d’une association sportive voisine de l’étang !
Le plus romantique ? La Belle Hautière, avec ses grands arbres, ses points de vue, son petit pont, et son prolongement avec des vestiges un peu mystérieux, à priori une ancienne station de pompage.
Le moins connu ? On passe devant en sortant de L’Immaculée, direction Saint-André-des-Eaux, mais impossible de distinguer un accès depuis la route. Et sur les cartes, il n’a même pas de nom… si ce n’est « plan d’eau de l’Etang ». Pas très original ! Depuis un parking un peu plus loin, on peut toutefois trouver un sentier qui longe cet étang sur une partie. Il faut se faufiler entre arbres et buissons, et le chemin quasi-inexistant finit par se perdre dans la nature. Petite expédition (presque) aventureuse, à deux pas de la ville !
Nouveau : voir mon album photos sur Facebook, Les étangs de Saint-Nazaire à travers les saisons.
Merci pour cette verte ballade.
Ma préférée ? Celle de la Hautière avec son air de sauvageonne rebelle.
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